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Centrafrique: un rebelle camerounais à l’Ouham-Pende
Publié le mercredi 28 septembre 2016  |  Journal de Bangui
Centrafrique:
© Autre presse par DR
Centrafrique: le chef rebelle camerounais le général SIDIKI sème la psychose dans la préfecture de l`Ouham-Pende
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Depuis le début de ce mois de septembre, la population de la préfecture de l'Ouham Pende au nord de Centrafrique est retombée dans la psychose à cause des éléments du général SIDIKI

Depuis le début de ce mois de septembre, la population de la préfecture de l'Ouham Pende au nord de Centrafrique est retombée dans la psychose à cause des éléments du général SIDIKI, un chef rebelle camerounais, qui tuent pillent et occupent des villages dans ladite région du pays.

Le 19 septembre dernier, plus d'une centaine de personnes ont été massacrées dans le village Dankouri situé à 300 km de la capitale Bangui dans la préfecture de l'Ouham-pende au nord du pays, par les éléments du chef rebelle camerounais appelé le général SIDIKI. Le 25 septembre dernier, selon Mme Hélène GUENABAYE, sous préfète de la ville de KOUI située à environ 400 km de la capitale Bangui, ces hommes armés ont déjà occupé toute la localité et promettent de poursuivre leur conquête des autres villes stratégiques de ladite préfecture.

Selon la sous-préfète, le général SIDIKI a affirmé à la population de KOUI que c'est le président Faustin Archange TOUADERA après leur entretien à Bangui le mois dernier, qui lui a ordonné de contrôler toute la préfecture en vue d'empêcher les bandits armés qui sévissent dans la localité. Et que d'ici peu de temps, il mettra le cap sur la sous préfecture de BOCARANGA ainsi de suite. Plusieurs cas de morts sont déjà signalés par la population de ces localités qui cherche refuge dans les villes environnantes.

Selon une source communautaire joint par téléphone le 25 septembre dernier, la population de la sous préfecture de BOCARANGA et ses environs commence à vider la région pour se réfugier pour la plupart des cas dans la ville de BOUAR qui abrite le camp de formation militaire appelé camp LECLERC où sont souvent formés les militaires centrafricains.

Pour le moment, les autorités nationales ne se sont pas encore prononcées sur cette triste réalité même si le chef de l'Etat est en déplacement à New York. La MINUSCA qui est censée garantir la sécurité de la population civile sur toute l'étendue du territoire conformément à leur dernier mandat du 26 juillet 2016 elle aussi, ne réagit toujours pas pour arrêter ces massacres.

L’enjeu de ces actes odieux perpétrés par le chef rebelle camerounais le pseudo-général SIDIKI et ces hommes va impérativement répercuter négativement sur la réussite de la table ronde de Bruxelles entre l'Etat centrafricain et ses partenaires au développement, prévue le 17 novembre prochain.
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