Centrafrique : Un bébé pour deux pères

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Publié le mercredi 28 septembre 2016 | RJDH Centrafrique

© Autre presse par DR
un bébé

Bangui —- Deux hommes revendiquent la paternité d’un enfant. Seul le test ADN pour connaitre le père biologique du nouveau-né.

Cette scène insolite s’est produite au quartier Sapéké 2 dans le 2e arrondissement de Bangui. Selon les informations reçues par le RJDH, le bébé est de sexe féminin et la mère qui serait âgée de 37 ans est à son septième accouchement. C’est après dispute sans suite que l’un des hommes pris de colère par rapport à ses dépenses a saisi le chef du quartier pour trancher l’affaire.

D’après le témoignage de Bertrand Lagueret, Chef du quartier Sapéké 2 que le RJDH a rencontré ce matin, « ces deux messieurs réclament la paternité d’un enfant de deux mois. Le plaignant Abangou qui m’a saisi, réclame la paternité du fait qu’il a vécu avec la femme depuis trois ans après sa séparation avec monsieur Mbavoro. Il se trouve que la femme sortait avec ces deux hommes qui investissaient pour elle. Ils ont tous dépensé pendant sa grossesse, préparé sa layette en passant par les frais de consultations prénatales et d’accouchement. Comme la femme a regagné son rival, Abango souhaite que ses dépenses lui soient remboursées.», a-t-il expliqué.

C’est ainsi que, pour connaitre le père biologique de l’enfant, le chef du quartier de Sapéké 2 à demander aux prétendus parents du bébé de faire leur test d’ADN, cela prouvera qui est le vrai géniteur du nouveau-né. « Je suis actuellement dans les démarches pour voir comment et où faire les examens aux parents et à l’enfant. Pour le moment, les deux rivaux, Mbavoro et Abangou se regardent en chien de faïence. Pour les calmer, je leur ai prodigué beaucoup de conseils tout en demandant qu’ils relèvent les dépenses effectuées en attendant le résultat des tests ADN qui les départagera ».

D’après Bertrand Lagueret, les résultats du test de paternité seront dévoilés en présence des médecins, des femmes juristes et des journalistes pour couper court aux divergences.

Le RJDH n’a pas pu rencontrer les concernés de l’affaire. Des informations reçues, la femme a reconnu qu’elle cocufiait les deux hommes. Pour le moment elle vit chez Mbavoro avec l’enfant.