Sangaris : la honte de l’honneur français perdu en Centrafrique

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Publié le vendredi 30 septembre 2016 | LNC

© AFP par MARCO LONGARI
RCA: un nouveau cas de viol présumé par un soldat de Sangaris

Paris– La France pays autoproclame des droits de l’homme ? La démonstration, tout au moins en RCA est très douteuse. A Bangui, lors de son dernier et rapide passage, François Hollande n’avait à la bouche que l’honneur sali de ses soldats. Honneur Sali, parce que ses sangaris étaient soupçonnes de viols à large échelle sur des mineurs en RCA, a tort selon lui. Les chefs sangaris à Bangui de rire en parlant “d’allégations infondées”. Un dossier étrangement classe “secret défense” à Paris.

a Centrafrique, anciennement Oubangui-Chari, aura été de toute la colonisation française, la terre qui aura subi les pires sévices coloniales, sans compter les actes de racisme qui continueront jusque dans les années 60.

A Bangui, les français ne se mélangeaient pas aux autochtones. Eux vivaient luxueusement du côté du fleuve.
Depuis, quelque part, rien n’a changé.

PROFITER DE LA FAIBLESSE D’UN PAYS EST UN CRIME

La bonne blague de la France encore, et insulte pour les centrafricains, en tous cas, pour les rares conscientisés par le problème, tellement, avec l’atonie intellectuelle du pays, toutes les violences y sont banalisées.

Pour se donner bonne conscience, et manifestement faire oublier les incuries des Sangaris en RCA, ce Jeudi, cinq soldats français de la Sangaris étaient entendus par leur hiérarchie à Paris, pour…avoir violemment agressé un vendeur de rue en Centrafrique. Ils risqueraient la radiation de l’armée.
Ca leur fait une bonne jambe.

De qui se moque-t’on ?

L’affaire actuellement fait les choux gras de la presse parisienne. Le dossier des viols reconnus de mineurs centrafricains par ces Sangaris, avec un chiffre effarant avoisinant les 200 cas, déjà enterré par Paris, est moins important que ce fait divers ?

Et ce ne sera pas sur le gouvernement courageux de Touadera qu’il faudra compter pour l’ouvrir dessus. Faustin Touadera l’avait avoué qu’il ne savait rien du dossier, et qu’il attendait de la France une diligence dessus. Il va attendre longtemps.