La filiale centrafricaine de l’organisation « Puissance spirituelle du verbe » a célébré, le 16 novembre 2014, son 5ème anniversaire à son siège social sis au quartier Gobongo. La célébration de ce 5ème anniversaire est placée sous le signe de la lutte pour l’ « indépendance spirituelle » du continent noir. Les centrafricains sont également invités à prendre place dans cette révolution qui correspond à s’y méprendre à une philosophie, pour que prospère un jour, l’homme noir.
Qu’est-ce qui explique le fait que la race noire n’a connu de plein épanouissement sur cette terre au même titre que les autres races de la planète ? Pourquoi l’Afrique n’a pu jouir véritablement de ses potentialités ? Ces genres de question justifient le fondement de l’organisation Puissance spirituelle du verbe (PSV) qui a été « révélée par Dieu » à Bavua Ntinu, un fils du Congo Démocratique, depuis février 1980. « Nous sommes partis du constat que sur les cinq continents que compte la planète terre, les quatre ont évolué, tant spirituellement que sur tout autre plan, mais le continent africain lui, reste arriéré sans développement spirituel puisque nous ne pratiquons que les religions des autres qu’ils nous ont importées. Fort de cela, les Instances supérieures ont entendu positivement la lamentation de l’homme noir qui s’interrogeait sur les causes de son arriération. Ainsi, Elles sont envoyé un Messager qui s’appelle Bavua Ntinu, un fils du Congo Démocratique qui a reçu le pouvoir de mettre en place l’organisation ‘’Puissance spirituelle du verbe’’ – une organisation qui est née pour le réveil de l’homme noir. » a déclaré André Bernard Gnola, Vice-président du PSV Centrafrique à l’occasion de cette célébration de leur 5ème anniversaire.
Fort de ce postulat, PSV entend lutter pour que l’homme noir puisse prendre conscience de ce que les religions qu’il pratique ne l’appartiennent guère et qu’il va falloir se replonger dans ses racines pour retrouver la voie du salut. Entretemps, il se pose la difficile équation de l’anticipation des religions que PSV qualifie d’ « étrangères » qui se sont profondément enracinées dans la culture des africains, notamment le catholicisme, le protestantisme, etc. Face à cela, André Bernard Gnola fait part de son ressentiment : « C’est là où le bât blesse, c’est là où se trouve le gros problème. Maintenant que la PSV arrive, alors que ces églises se sont déjà implantées profondément, même les enseignements que nous sommes en train de donner ici, beaucoup de gens, y compris nos imminents intellectuels noirs, n’arrivent pas à écouter, moins encore à entendre. Or, cette organisation est uniquement venue pour la race noire, et que nous sommes les seuls à faire en sorte que nous accédons à notre émancipation, et de notre libération de l’esclavage spirituel. » a-t-il martelé avant d’ajouter, « il s’agit d’un retour vers nos ancêtres divinisés – pas ceux-là qualifient de ‘’démons’’ et autres. Car, nos ancêtres aussi, dans notre canal spirituel ont atteint un niveau de spiritualité très élevé qu’on peut les appeler aussi des dieux. Et ça, c’est la vérité. Autrement dit, c’est à eux que nous devons nous adresser pour répondre à toutes nos préoccupations, à tous nos problèmes. »
Dans la conférence-débat animée par Askin Bamako Chef spirituel de la PSV Centrafrique, dans la cadre de la célébration de ce 5ème anniversaire, l’homme de Dieu a spécifié que la mission que s’est donnée PSV se résume en la purification, la résolution des problèmes, la guérison, sauver les âmes visibles et les âmes invisibles par la transmission de la lumière divine, la formation des purificateurs et les guérisseurs, le réveil spirituel des peuples de la race noire de la planète terre.
Pour la République centrafricaine, Bernard Gnola révèle que l’enjeu de la PSV dans le pays est très capital. Puisque, dit-il, il s’agit de sauver les centrafricains, malgré que cette organisation n’ait pas véritablement développé ses potentialités en RCA. « Nous ne pouvons pas nous voiler la face. Depuis 2005 que la PSV est arrivée en Centrafrique sur la forme officielle, c’est-à-dire reconnue officiellement, nous existons en minorité. Mais, la PSV attend les Centrafricains pour venir développer leur organisation spirituelle qui est arrivée. Notre vœu, c’est de voir les Centrafricains jadis dénaturés, qui appartiennent aux religions des étrangers de revenir vers leur source spirituelle, leurs ancêtres divinisés, afin de se libérer de l’asservissement spirituel et de redorer leur blason au même titre que les autres races du monde que nous admirons sans cesse. » a fait savoir le Vice-président.
A la fin, Joseph Yamedo, Président de la PSV-Centrafrique a souligné qu’un grand travail de « purification » devra être fait dans tout le pays, notamment sur tous les objets matériels et les institutions et sociétés du pays.
Le débat reste lancé.
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