Le porte-parole de la MINUSCA,Vladimir Montéro, a vivement dénoncé les ‘’exactions inacceptables contre des civils’’ menées par “des groupes armés’’, au moment où, a-t-il souligné, le chef de l’État centrafricain mobilise “les partenaires de la RCA en vue de la réunion de Bruxelles de novembre prochain”.
''A ces groupes armés, la MINUSCA leur dit que l’usage de la force est intolérable et leur demande de déposer les armes sans condition, conformément à la résolution 2301 du Conseil de sécurité, et d’adhérer au processus de dialogue en vue du DDRR mis en place par les autorités”, a lancé Monteiro, lors d’un point de presse, jeudi à Bangui.
Pour sa part, le lieutenant-colonel Ibrahim Al Moustapha, a annoncé une série de mesures prises par la MINUSCA pour faire face à l’instabilité.
« Des barrières illégales des éléments de FPRC une branche de la rébellion séléka ont été démantelées par la Force à Ndélé au nord. A Kouango au centre est, la Force contrôle la situation sécuritaire, après l’incident du 11 septembre dernier. A l’Est, cette Force ne cesse de multiplier des patrouilles à la frontière avec la RDC contre les actions de la LRA. 1179 véhicules ont été escortés la semaine passée. Et 1297 opérations de protections de civils ont été réalisées dans le cadre de l’exécution du nouveau mandat », a dit l’officier.
De manière générale, l’insécurité a refait sur face dans toutes les localités de la RCA.
Cette situation inquiète la population malgré l’assurance de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) qui est en perte de vitesse auprès des Centrafricains.
BB/cat/APA