Les frondes sociales, les groupes armés et la rentrée scolaire font mardi la Une de la presse centrafricaine.
‘’Mouvements anti-balaka transformés en parti politique vont-il se présenter aux élections 2015 ?’’ s’interroge L’Agora qui ensuite fait ce commentaire : ‘’Voilà comment l’histoire vient de montrer aux humains que personne ne peut savoir de quoi le est fait le lendemain et que rien n’est définitivement ni acquis, ni fait. Tant que l’histoire continue des dérouler ses imprévus dans lequel nous sommes tous embarqués’’.
‘’Au-delà des annonces des balaka, il y a forcement un paquet de problèmes à résoudre. Car, qu’est- ce qui justifie cette subite transformation ?’’, ajoute L’Angora, là où L’Hirondelle, abordant un tout autre sujet, écrit : ‘’Grogne des étudiants de l’Ecole Nationale des Arts (ENA) à propos de neuf mois d’arriéré de bourse’’ et Le Démocrate parle de ‘’le ras-le-bol de la Socatel’’.
‘’Décidemment, il faut le reconnaître indique L’Hirondelle, les choses tournent mal en Centrafrique en ces temps ci au niveau de la gestion des établissements universitaires’’.
Le même journal d’ajouter : ‘’Après l’Université de Bangui qui a connu la semaine dernière un remous social par la grève des enseignants du supérieur, c’est le tour des étudiants de l’ENA qui viennent rentrer cette semaine dans la danse. Ces derniers ont observé un arrêt de travail pour réclamer l’apurement des arriérés de bourse d’étude qui ne sont pas encore régularisés’’.
Le Démocrate parle, pour sa part, des agents de la SOCATEL (Société centrafricaine de télécommunications) qui cumulent en ce moment trente et un mois d’arriéré de salaire et qui ne voient pas le bout de tunnel.
‘’A bout de souffle et de nerfs, déployant une banderole avec des inscriptions suivantes +Trop c’est trop. Payez nos trente et un de mois d’arriéré de salaire. Plus jamais ça+, lors de l’assemblée générale du 12 novembre, les agents de la Soactel ont décidé d’observer une grève pour réclamer le versement immédiat de quatre mois de salaire. Preuve de modestie de leur part’’.
Le Démocrate de son côté s’interroge de la sorte : ‘’la rentrée scolaire se confirme quid de la sécurité ?’’. Pour ce confrère, tous les enfants sont en droit d’attendre de leurs familles et de la communauté internationale le maximum d’efforts pour qu’ils bénéficient de leur droit à l’éducation.
A en croire ce confrère, les efforts doivent être déployés à fortiori pour réduire la violence, l’enrôlement de ces enfants dans les bandes armées, leur exploitation comme domestique et la maltraitance.
Sur le plan de la sécurité, l’Hirondelle revient sur le passage de témoin entre l’Eufor-RCA et Minusca. Il titre à ce sujet : ‘’L’Eufor-RCA passe la sécurité de l’aéroport à la Minusca’’.
Déployé en avril 2014, en appoint aux forces Sangaris et Misca, ‘’la force européenne qui a finalement atteint sa pleine capacité en juin dernier vient de céder une parcelle de ce champ initial d’intervention à la force onusienne. Il s’agit de la zone de l’aéroport Bangui Mpoko’’, souligne L’Hirondelle.
KG/cat/APA