Bangui - Le Ministre de la Défense nationale, Joseph Yakété, a appelé les militaires centrafricains à la retenue, après les échauffourées qui ont suivi l’assassinat du Commandant Marcel Mombéka du Bataillon de Soutien et de Sécurité (BSS) par un homme armé encore non identifié, mardi 4 octobre 2016, à Bangui.
L’objectif de cet appel est d’éviter une cascade de violences alors que la République Centrafricaine se remet doucement après une longue période de crise dévastatrice.
Le Ministre de la Défense a estimé que l’assassinat du Commandant Marcel Mombéka ne demeurera pas impuni. C’est pourquoi, il a promis que « tout sera mis en œuvre par les plus hautes autorités pour mettre la main sur les auteurs de ce crime afin de les traduire devant les instances judiciaires du pays ».
Traitant de la même question, le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et de l’Administration du territoire, Jean-Serge Bokassa, a pensé que cet acte est de nature « à déstabiliser le pays et compromettre littéralement les démarches du gouvernement visant le retour de la paix ».
Tout comme son collègue de la Défense nationale, Jean-Serge Bokassa a évoqué la possibilité d’une poursuite des auteurs de cet « assassinat odieux ».
D’après un communiqué du Ministère de la Défense, le Commandant Marcel Mombéka, qui se rendait au travail ce mardi, a été mortellement atteint de deux balles non loin de la station Total du quartier Béa-Rex. Le même communiqué a indiqué qu’il a succombé à ses blessures au moment de son transfèrement à l’hôpital communautaire de Bangui.
A propos des fonctions occupées, le Commandant Mombéka a été, à un moment donné, l’aide de camp de Présidente de transition centrafricaine, Catherine Samba-Panza.