BANGUI— La présidente de l’Autorité Nationale des Elections a exigé du Gouvernement les moyens conséquents pour l’amélioration de la prestation de l’ANE. Position exprimée lors de la journée de plaidoyer tenue ce vendredi 07 octobre au palais de la CEMAC à Bangui.
La crédibilité d’une élection dépend inexorablement des moyens octroyés à la structure chargée de son organisation et des textes qui le régissent. C’est donc en perspective des élections locales et sénatoriales que l’Autorité Nationale des Elections (ANE) a organisée une Journée de Plaidoyer.
Au cours de cette Journée, le Commissaire René Morouba Sakanga a fait un plaidoyer qui vise à renforcer les capacités de l’ANE, notamment : « la relecture du Code Electoral, le soutien dans un délai n’excédant pas six mois toute action, poursuite de l’appui à l’Autorité Nationale des Elections, respecter l’article 143 de la Constitution qui fait de l’ANE une institution pérenne. Enfin, mettre à la disposition de l’ANE les moyens techniques et financiers pour faciliter l’exécution de sa mission », a-t-il recommandé.
Cette prise de position est légitime selon Mathieu Simplice Sarandji, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement qui s’accorde sur le sujet et déclare que « le moment est venu pour que nous mettions en place une stratégie permettant d’organiser le scrutin à venir sur nos ressources propres. L’organisation prochaine des élections locales est un autre défi pour lequel le Gouvernement ne peut rester insensible dans un contexte de tension de trésorerie » a affirmé le premier ministre.
L’Autorité Nationale des Elections a organisé les consultations électorales (présidentielles et législatives) mettant un terme à la transition grâce à l’appui financier de la communauté internationale à travers le basket found géré par le PACEC.