Des actes de représailles perpétrés par des miliciens ex-Séléka après la mort d'un des leurs ont fait mercredi entre six et neuf morts à Kaga Bandoro, dans le centre de la Centrafrique. Des violences qui sont survenues alors qu'au même moment Mgr Dieudonné Nzapalainga, récemment créé cardinal par le pape, marchait pour la paix dans la capitale.
C’est une tentative de vol qui a dégénéré, le 12 octobre, en affrontements à Kaga Bandoro. Quatre miliciens ex-Séléka ont attaqué la radio locale Kaga pour s’emparer de son groupe électrogène mais l’opération s’est soldée par la mort de l’un des assaillants.
« À partir de ce moment, il y a eu un dérapage. Les ex-séléka ont décidé d’entreprendre des actions de représailles, mais [notre] force est sur le terrain », a déclaré Renner Onana, chef de bureau de la mission des Nations unies en Centrafrique (Minusca) dans cette ville du centre du pays, cité par le site de la radio Ndeke Luka.
Mais le bilan de ces affrontements est lourd. Selon des sources sécuritaires, six à neuf personnes ont été tuées et 17 autres grièvement blessées.
La main tendue du nouveau cardinal
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