Au Centrafrique, le deuil national décrété par le président Faustin Touadéra n'aura été que de courte durée. Alors que le pays était encore meurtri par l'attaque d'un camp de déplacés de Kaga-Bandoro par des hommes armés le 12 octobre dernier, hier samedi une nouvelle flambée de violence a frappé le pays dans la localité de Ngakobo proche de la ville de Bambari. Treize personnes ont été tuées dont un enfant, et une dizaine d’autres blessées. C'est dire si le climat sécuritaire se dégrade et cela a aussi des conséquences dramatiques sur le travail des humanitaires qui opèrent dans le pays.
Modou Diaw, le directeur pays de l'ONG IRC, revient tout juste d’une visite express dans la ville de Kaga-Bandoro où 37 personnes ont été tuées mercredi dernier. Visite express mais visite quand même car il a fallu échanger avec les équipes, constater les dégâts et surtout évaluer les réponses d'aide aux populations civiles. Et tout cela, malgré la réduction de l'accès des organisations humanitaires aux populations nécessiteuses.
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