Premier cardinal centrafricain et l’un des rares hommes du pays capables de rassembler chrétiens et musulmans, Dieudonné Nzapalainga multiplie les prises de position courageuses. Mais il préfère rester loin de la politique.
Ce 12 octobre, une foule immense est rassemblée sur une artère passante du PK5, un quartier musulman de Bangui régulièrement ravagé par les violences – une nouvelle fois début octobre, après l’assassinat du commandant Marcel Mombéka. Les portables sont sortis. Les yeux rivés sur un seul homme, Dieudonné Nzapalainga.
Le religieux prend la parole : « Avec les musulmans, nous avons chanté l’hymne national pour montrer à l’humanité que nous sommes tous centrafricains. Qu’on soit musulman, catholique, protestant, animiste, nous sommes tous centrafricains. »
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