L’objectif de cet atelier est de faire l’état des lieux de l’économie numérique en République Centrafricaine et y apporter les solutions idoines pour que ce produit soit un déclic dans l’économie du pays.
Le Premier Ministre Simplice-Mathieu Sarandji a demandé à ces opérateurs de donner le meilleur d’eux-mêmes dans le domaine des biens et services des télécommunications et d’autres moyens de communication tels que l’Internet et l’informatique qui sont susceptibles de réduire la fracture numérique.
Il a profité de l’occasion pour faire allusion au lancement officiel du programme dénommé « développement durable d’ici à l’an 2030 ». Il s’agit d’un programme qui a été adopté par les Nations Unies en septembre 2015 et que la République Centrafricaine l’a officiellement lancé le 22 août dernier.
Ce programme, selon le Premier ministre Sarandji, a défini 17 objectifs de développements durables décliné en 169 cibles et 300 indicateurs. Ce programme servira de base à l’élaboration de la stratégie nationale d’éradication de la pauvreté sous toutes ses formes d’ici l’an 2030.
Parmi les cibles, a précisé le Premier ministre, le point 17.8 est consacré aux nouvelles techniques de l’information et de la communication.
Il a aussi mis un accent particulier sur la banque de technologie et le mécanisme de renforcement de capacité scientifique et technologique et les capacités d’innovation des Pays les Moins Avancés (PAM) qui devraient être opérationnelle d’ici l’an 2017.
Au cours de sa leçon inaugurale pour permettre la compréhension de l’atelier par les participants, l’universitaire Jeannot-Christophe Gouga III, 3 a relevé que tous les pays du monde sont en avance dans le domaine du numérique.
Il a signalé que certains pays africains sont en train de combler le fossé et que la République Centrafricaine est en queue de peloton. Il a cité en exemple le Gabon qui emploie 22.000 personnes dans le secteur numérique en vue de booster son PIB.
Jonas BINSSENGUIM / ACAP