L’objectif de cette célébration, instituée depuis 1945 par l’Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), est d’attirer l’attention des décideurs politiques, des partenaires techniques et financiers, des acteurs scientifiques et sont qui sont intéressés par le développement sur des sujets d’actualité qui ont un impact sur l’alimentation et la nutrition dans le monde.
Le Président de la République s’est réjoui de ce que la République Centrafricaine ait renoué avec la JMA, plusieurs années après la célébration officielle d’octobre 2009 à Obo, chef lieu de la Préfecture du Haut Mbomou.
Il a aussi vanté « la grande capacité de résilience du peuple centrafricain et sa détermination à se relever à la suite des récurrentes crises qui l’ont causé pas mal de souffrance ».
Selon lui, le développement de l’agriculture permet « d’assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle de la population et contribuer à la croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) », allusion faite ici aux denrées alimentaires et aux produits forestiers non ligneux (PFLN).
D’où son appel à la mobilisation « pour sortir le pays du cycle de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition, reflet des évènements dramatiques qui ont plongé le pays dans une situation de marasme.
Faisant référence aux derniers évènements de Kaga-Bandoro dans la Préfecture de la Nana-Gribizi, Grimari, Ngakobo et Ippy dans la Préfecture de la Ouaka, le Président de la République a clamé la justice, pour que les auteurs « des violences aveugles et barbares » soient jugés.
D’après sa compréhension des faits, il est question tout simplement d’un « plan de déstabilisation dont le point culminant a consisté en des actes de banditisme et de criminalité qui ont engendrés de lourdes pertes en vies humaines ».
Alain-Patrick MAMADOU / ACAP