La ville de Bangui est paralysée ce lundi par le mot d’ordre de ville morte décrété par le groupe de travail de la société civile, exigeant le départ des casques bleus, accusés d’inefficacité.
Selon le coordonnateur du groupe de travail de la société civile, Gervais Lakosso, les Centrafricains manifestent pacifiquement pour exiger le départ des casques bleus mais également dénoncer la complicité du gouvernement avec la mission onusienne à cause du manque de mesure concrète pour enrailler l’insécurité.
Des tentatives de marches ont été bloquées par les forces de défense par des tirs d’armes, tôt ce lundi empêchant les populations de vaquer à leurs occupations.
Le gouvernement qui a appelé la population a ne pas respecter cette journée ville morte n’a pas eu gain de cause puisque par crainte d’être brutalisé, les habitants de Bangui sont restés chez eux.
Les grandes artères s de la ville sont restées vides et les activités bloquées.
Cette journée ville morte est lancée alors que le monde célèbre ce lundi 24 octobre la journée internationale des Nations Unies.