Des violences ont éclaté à Bangui lundi 24 octobre à l’occasion de la journée ville morte lancée par plusieurs organisations de la société civile. Ces dernières exigent le départ de la Minusca, la force des Nations unies en Centrafrique, accusée de complicité avec les groupes armés.
Lors de cette journée ville morte, des barricades ont été érigées dans plusieurs endroits de la capitale centrafricaine. Des opérations de démantèlement par la Minusca ont entraîné des violences. Selon la force onusienne, qui n'a pas accordé d'interview à RFI, le bilan s'élève à quatre civils morts, 14 blessés, dont cinq Casques bleus.
La mission dénonce une nouvelle tentative « des ennemis de la paix » pour perturber le retour à la normalité constitutionnelle. Elle précise qu'elle s'opposera à ces plans destinés à perturber les efforts de paix, qu'elle rejette la campagne de dénigrement à l'encontre des Casques bleus et qu'elle poursuivra sa mission. Elle a également rappelé que toute violence contre les soldats onusiens est passible de poursuites.
Pour le ministre et porte-parole du gouvernement, Theodore Jousso, les organisations de la société civile cachent des hommes politiques qui veulent torpiller la conférence des bailleurs de fonds du 17 novembre à Bruxelles.
« Une perspective tant redoutée »
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