Bangui – Le Directeur Général de l’Ecole Nationale et de l’Administration et de la Magistrature(ENAM), lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 26 octobre a apporté des précisions sur le recrutement des magistrats, greffiers et gardiens des prisons. Pour lui, le texte a été fait sous la base de la loi portant statut des magistrats de l’ordre judiciaire.
Pour éclairer la lanterne de l’opinion sur le concours d’entrer à l’ENAM qui fait tache d’huile, le DG de cette école a organisé dans la matinée du 26 octobre une conférence de presse. La délibération des résultats du test a créé une polémique parmi les candidats qui n’ont pas compris les raisons de leur mise à l’écart.
Le Directeur Générale de l’ENAM, Alexis N’dui Yabela a souligné que le résultat du test devrait être sanctionné par un Arrêté du Ministre de la justice, « dans mon rapport, j’ai fait des propositions au chef du département et ce sont ces propositions qui ont donné lieu à des interprétations. Pour certains, l’Arrêté signé par le Ministre est en discordance avec le procès-verbal des membres du jury », a-t-il déclaré.
Le directeur de l’ENAM a reconnu son erreur en laissant composer les fonctionnaires qui ont reçu l’autorisation du Ministre de la justice de passer ce concours. « Normalement, la Loi portant statut des magistrats de l’ordre judiciaire autorise les fonctionnaires uniquement les greffiers et notaires ayant cinq (05) ans d’expérience d’entrer à l’ENAM, or nous avions rejeté leurs dossiers au début pour le dépassement d’âge. C’était une erreur de notre part puisque la Loi existe belle et bien, on était obligé de la respecter », a-t-il précisé.
Le concours de la magistrature a été lancé le 29 Février 2016 à l’intention des candidats externes et internes pour le recrutement de vingt (20) élève-magistrats, vingt-cinq (25) élève-greffiers et vingt (20) gardiens pénitenciers. Cette formation bénéficiera de la subvention de l’Union Européenne.