Pour la quasi-totalité des Centrafricains, la présence des soldats des Nations-Unies en Centrafrique (MINUSCA) se résume à deux choses: le business et le sexe. Ce qui n’est pas totalement faux, vu le comportement de ces soldats une fois déployés sur le terrain. Le dimanche dernier vers 22h, une patrouille de la Gendarmerie nationale avait interpellé un soldat burundais de la MINUSCA au quartier Benz-Vi de Bangui. Selon l’un des enquêteurs en charge de ce dossier contacté par CNC, il s’agit bien d’une tentative de viol. Mais de quel viol parle-t-on?
Les faits se sont déroulés au quartier Benz-vi à la veille de la marche contre la MINUSCA organisée par le gouvernement le dimanche dernier lorsque deux soldats des Nations-Unies du contingent burundais s’étaient mis à mettre la pression sur deux jeunes filles majeures centrafricaines qu’ils les ont retrouver dans une buvette la place. Apres avoir leur payer à boire et à manger, ils ont décidé de rentrer, mais où ? Interrogation. C’est le début de complication.
Sous l’alcool et pressions érectiles, ces soldats voulaient, à tout prix, passer à l’acte à ciel ouvert. Ce que leurs deux amies de circonstance ont refusé. Toute chose que Dieu a fait est bon, OUI encore une fois de plus, c’est vrai. Même le malheur affirmait la bible. C’est pourquoi une maxime dit « le malheur des uns font le bonheur des autres » Malheurs pour les soldats et bonheur pour les filles, une patrouille de la gendarmerie nationale arrive sur le lieu et a intervenu grâce aux bruits du refus de ces jeunes filles de se soumettre.
En s’approchant d’eux, les deux soldats burundais de la MINUSCA ont pris la poudre d’escampette dans le quartier. Poursuivis par les gendarmes, l’un des deux a été rattrapé et conduit à la Brigade Territoriale de Bangui puis relâché le lundi, vu son statut professionnel en Centrafrique.
Selon un Avocat centrafricain contacté par CNC, les actes produits par ces deux soldats de la MINUSCA Constituent bel et bien une tentative de viol du moment où les deux filles n’ont pas consenti à faire amour avec eux. L’alcool, les heures et le lieu inapproprié de l’acte constituent une circonstance aggravante.
Pour nombreux centrafricains, la misère et la pauvreté poussent des jeunes filles derrière ces soldats d’argent et de fois ce sont ces jeunes filles qui protestent des relèves de certains contingents qualifiés des « bons-payeurs ».
Dans un récent rapport des Nations-Unies sur les cas de viol et d’abus sexuel sur les mineures centrafricaines impliquant les soldats de la MINUSCA, les enquêteurs de ce rapport ont émis de doute sur la véracité des différentes déclarations des victimes enregistrées. Du côté du Gouvernement centrafricain, c’est toujours le silence sur ce rapport.
Arrivée en Centrafrique en 2014 dans le cadre de la Mission Multidimensionnelle des Nations-Unies en Centrafrique (MINUSCA), les soldats burundais faisaient partie des contingents africains les plus appréciés militairement sur le terrain. Leur défaut comme les autres soldats, ce sont le sexe et le business.