Sangaris... L'opération militaire française en Centrafrique, baptisée du nom d'un petit paillon rouge local, qui avait été décidée dans l'urgence en 2013, prend officiellement fin ce dimanche soir. Déployés en trois temps, jusqu'à 2 500 soldats sont venus faire cesser les massacres intercommunautaires du pays. Si celui-ci a retrouvé une certaine stabilité, « la France n'abandonnera jamais la Centrafrique », a réaffirmé le premier ministre Manuel Valls.
L'opération française Sangaris en Centrafrique, qui s'achève officiellement ce dimanche soir, a été lancée dans l'urgence en décembre 2013 pour tenter de casser la spirale de tueries intercommunautaires dans ce pays.
L'intervention, épaulée par des soldats de l'Union africaine (UA) remplacés ensuite par une force onusienne, a permis de stabiliser la situation sécuritaire, notamment à Bangui, sans réussir à pacifier l'ensemble du territoire. La France avait mobilisé quelque 2 500 soldats au plus fort des tensions.
En juin dernier, l'état-major des armées avait indiqué que Sangaris constituait « désormais une force de réserve tactique de 350 soldats au profit des 12 500 Casques bleus ». Et en juillet, une nouvelle mission européenne d'entraînement et de formation de l'armée centrafricaine (EUTM-RCA) a été lancée.