En prenant les rênes du bureau de l’ONU en Afrique centrale, le Guinéen, grand habitué de la maison, joue sur du velours.
Nommé à la tête du Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (Unoca) en lieu et place d’Abdoulaye Bathily, François Louncény Fall arrive en terrain connu. Pour lui, l’ONU est comme une seconde maison.
La fibre diplomatique
Le diplomate guinéen, qui prend officiellement ses fonctions le 1er novembre à Libreville, a commencé sa carrière à la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso). Puis il a été ambassadeur de Guinée à l’ONU (2000-2002), représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Somalie (2005-2007) et en Centrafrique (2007-2009). Il connaît tous les rouages d’une institution qu’« il faut absolument démocratiser ».
« J’ai la fibre de la diplomatie depuis mon plus jeune âge. En terminale, au lycée de Douka, à Conakry, nous avions créé un gouvernement. J’en étais le ministre des Affaires étrangères », se souvient-il.
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