Bangui — Avec une soixantaine de formations politiques recnnues, la République Centrafricaine fait partie des pays africains qui comptent plus de partis politiques. Dans cette athmosphère, l’on se demande comment ces organisations politiques sont financées. En Centrafrique, le finacment des formations politiques est considéré par les textes en la matière.
Selon l’ordonnance 05.007 Relative aux partis politiques et au statut de l’opposition, le financement des formations politiques provient « des cotisations de membres, produits de ventes des cartes de membres, revenus liés à leurs activités et subventions de l’Etat ».
Les dispositions relatives aux sources de revenus des partis politiques consacrées par l’ordinance 05.007 sont reprise par la quasi totalité des textes des textes fondateurs des formations politiques en Centarfrique. C’est ce qu’avance Désiré Kolingba, president du Rassemblement Démocratique Centrafricain “notre parti est soutenu par les cotisations des members, des legs et soutiens divers” confie t-il.
C’est aussi l’avis de Bertin Bea, secrétaire general par interim du KNK « nous vivons grâce à la générosité de quelques militants qui se comptent au bout des doigts » a t-il expliqué.
L’aide de l’Etat attend et consacrée par les textes n’est jamais donnée, selon les leaders des partis politiques contactés par le RJDH « dans les pays organisés, l’Etat accorde des subventions aux partis politiques, c’est legal car cela permet aux partis politiques d’avoir de quoi à payer la location de leur siège et de faire quelques petite dépenses pour le fonctionnement. Malheureusement, cela n’existe pas en Centrafrique et c’est dommage » a deplore Anicet Georges Dologuelé, president de l’URCA, principal opposant au pouvoir actuel en Centrafrique.
L’URCA, selon Anicet Georges Dologuele fonctionne grâce à l’aide de ses dirigeants « la principale source de financement est la cotisation des membres mais c’est très difficile en ce moment pour une population démunie pour payer tous les mois une certaine somme. Le fonctionnement de l’URCA est base sur ses dirigeants et les relations que nous avons de part le monde »a-t-il souligné.
L’Etat doit prendre ses responsables pour éviter que les partis politiques ne puissent disparaitre, selon Désiré Kolingba du Rassemblement Démocratique Centrafricain(RDC) « l’Etat doit prendre ses responsabilités en appuyant les partis politiques sinon, d’ici quelques années, tous vont disparaitre” plaide t-il.
C’est souvent quand un parti politique ets au pouvoir qu’il fonctionne sans difficulté financière. Mais une fois invencé, son fonctionnement deviant difficile. C’est le cas du RDC, MLPC et le KNK.