Rien ne va plus chez le groupe télécom Azur, présent au Gabon, en République centrafricaine et au Congo. Selon le site d’informations africtelegraph.com, un important risque de faillite plane sur la compagnie qui accumule les dettes depuis près de cinq années consécutives. Ces dettes seraient constituées notamment du non-paiement de son fournisseur Huawei ou encore du non-paiement de la redevance d’interconnexion. Au Congo, africtelegraph.com évoque même des arriérés de salaire.
Malgré les évolutions de technologies opérées dans les marchés où il est présent, le groupe Azur demeure sur la 2G. Son parc d’abonnés ne cesse de reculer par manque de service à valeur ajoutée, dans un contexte de haut et très haut débit mobile.
Une perte de confiance des consommateurs a une incidence sur les revenus du groupe. L’accompagnement stratégique pour lequel Monaco Telecom avait signé un accord avec Azur le 27 mai 2014 ne serait plus d’actualité. Pourtant, il était porteur de grands espoirs de relance du groupe dans ses trois marchés d’Afrique.
Des indiscrétions au sein de l’entreprise télécoms faisaient état, le 22 octobre 2014, lors du Forum sur le développement d’Azur Telecom organisé par Jean Bruno Obambi, que des discussions pour du financement étaient déjà engagées avec plusieurs institutions.
La Société financière internationale, branche de la Banque mondiale pour les investissements privés, la Netherlands Development Finance Company, figuraient parmi les institutions alors contactées par la société.
Muriel Edjo