Bangui – Au cours de la conférence de presse qu’elle a organisé mercredi 09 novembre au Palais des sports à Bangui, la société civile a annoncé l’organisation d’un concert de casserole de 72 heures. Ceci pour exiger la libération de Gervais Lakosso et Marcel Mokwapi.
Après l’arrestation de Gervais Lakosso et Marcel Mokwapi, deux leaders du Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC), les autres membres de cette association multiplient les initiatives pour réclamer leur libération.
Le 09 novembre, le GTSC a organisé une conférence de presse sur l’arrestation de Gervais Lakosso et Marcel Mokwapi qui croupissent dans les geôles du Camp de Roux. Dans sa communication à la presse, la société civile a annoncé l’organisation d’un concert de casseroles pour exiger la libération de leurs deux leaders, a indiqué Philippe Makoundji, l’intérimaire du coordonnateur du (GTSC). Il a ajouté que ce tapage a débuté le 09 novembre et prendra fin vendredi 11, soit 72 heures.
Philippe Makoundji a réitéré qu’ « un autre mouvement suivra le concert de casserole. Il s’agit d’une nouvelle ville morte pour un délai indéterminé ». Il a profité de cette occasion pour rejeter en bloc les chefs d’accusations qu’il juge « infondés et fallacieux » portés à leur encontre, avant de dénoncer « énergiquement cet acte d’intimidation inutile qui n’entame en rien sa détermination ».
Il a martelé que « Le mouvement ‘’E ZINGO BIANI’’ exige une réponse rapide et claire de nos autorités ainsi que la libération immédiate et sans conditions de ses leaders ».
Sur le concert de casserole, le constat révèle qu’il n’a pas été observé, pour manque de sensibilisation de masse à ce effet pour que la population comprenne l’objectif de cette tintamarre de casseroles et des klaxons, a fait remarquer un enseignant qui a réagi sous l’anonymat.
Gervais Lakosso et Marcel Mokwapi ont été interpelés lundi 07 novembre par le directeur des services administratifs du Commissariat du port sur la question relative à la ville morte organisée lundi 24 octobre par la société civile. Ils sont gardés à vue un jour avant d’être déferrés dans la soirée de mercredi 08 du mois à la prison du Camp de Roux.