Alors que Bruxelles s’apprête à recevoir jeudi 17 novembre une nouvelle conférence des bailleurs de fonds sur la République centrafricaine, de profondes incertitudes demeurent quant aux garanties offertes par le président Faustin-Archange Touadéra pour restaurer la paix.
Les bandes armées continuent de semer chaos et désolation dans un pays meurtri par une longue tradition de gestion prédatrice du patrimoine national.
Pour sortir de l’impasse, la communauté internationale se doit d’aller aux causes des violences et prioriser la lutte contre l’impunité et la lutte contre les flux de financement illicites.
Bilan négatif
Si la conférence de Bruxelles paraît être l’espoir de la dernière chance, il n’en est rien. Il s’agit en fait de la cinquième conférence de ce genre organisée ces dix dernières années. À chaque fois, un catalogue de projets a été présenté par les autorités centrafricaines, qui ont pu repartir avec plusieurs dizaines de millions d’euros en poche et des projets à financer.
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