Les personnes vivant avec le VIH/Sida en Centrafrique ne bénéficient pas toutes à la fois et au même moment des antirétroviraux. Cette situation est liée à l’insuffisance de ces produits. Le Comité National de Lutte contre le Sida réfléchit avec ses partenaires pour palier à cette carence, a déclaré son coordonnateur, le Pr. Mamadou Nestor Nali.
C’est une situation de carence que vivent les malades du Vih/Sida. Cette insuffisance est aussi provoquée par la technique de distribution due à la prévalence de la maladie, selon le Professeur Mamadou Nestor Nali, Coordonnateur du Comité National de Lutte contre le Sida en Centrafrique.
Aujourd’hui une partie des personnes dépistées positives doit patienter avant de bénéficier d’une prise en charge. Selon une estimation faite par le Professeur Mamadou Nestor Nali, sur 120.000 cas dépistés positifs, 8.000 personnes doivent attendre, faute d’insuffisance de ces antirétroviraux.
SELON CE DERNIER, LE CNLS ET SES PARTENAIRES TRAVAILLENT DANS LE CADRE D’UN PLAN D’URGENCE QUI COUVRE LES ANNÉES 2017 À 2019 AFIN DE REMÉDIER DÉFINITIVEMENT À CE PROBLÈME. POUR LE MOMENT, IL ENCOURAGE LA POPULATION DE NE PAS AVOIR PEUR DU DÉPISTAGE, CAR DIT-IL, « IL N’Y A DES PERSONNES QUI SONT INFESTÉES PAR LE VIH MAIS QUI NE LE SAVENT PAS ».
La RCA fait partie des pays les plus infectés en Afrique avec un taux de prévalence de 4,9%, selon l’enquête Mixte 4 de 2010. Ce taux serait en baisse, d’après une étude préliminaire qui est faite et sera confirmée en 2017. Laquelle enquête nationale a été diligentée par le CNLS, l’OMS et le Ministère de la santé et qui estime à environ 3% le taux de la prévalence du VIH/Sida en Centrafrique.