Bangui – la radio nationale privée de son durant plusieurs heures dans la nuit du 15 au 16 novembre, occasion pour le PM d’y aller pour y pousser une grosse colère.
Sauf que, Radio Centrafrique n’a pas émis un bon moment, non pas à cause d’un souci technique, mais à cause d’un des habituels désagréables délestages de courant de l’ENERCA.
Difficulté pour la radio, le groupe électrogène autonome n’avait plus de carburant à ce moment là.
Ce que son directeur technique avait tenté en vain d’expliquer au Premier ministre.
Mais Mathieu Sarandji avait un autre grief contre cette radio, qu’il a accusé de colporter des ragots sans vérification, notamment en déclarant que lors de la manifestation des élèves du Caron, il y avait eu des morts et des blessés.
Ce qui de Bruxelles, la veille de l’ouverture de la conférence des donateurs, avait poussé TOUADERA a ordonner à SARANDJI de demander à la proviseure du CARON de faire une mise au point par une conférence de presse.
La proviseure s’exécutera dès le lendemain.
En final, le PM s’est lâché en mode soviétique de la bonne époque, en déclarant aux responsables éberlués de la radio :
« Radio Centrafrique est la voix du gouvernement, si l’on veut rétablir la vérité, cela ne peut pas se faire autrement que par la Radio nationale ».