Batangafo– Rachel Ninga-Wong-Mallo (URCA) présidente au parlement de la commission population, genre et développement, mais surtout députée de Batangafo 1, pousse un cri de détresse pour que sa ville ne soit pas abandonnée.
Les violences diverses à Batangafo ont été telles depuis le début du mois, comme LNC le signalait, que les acteurs humanitaires n’ont pas eu d’autre solution que de suspendre provisoirement leurs activités dans la ville pour deux semaines. Ce qui désespère Rachel Ninga-Wong-Mallo.
“Ces dernières semaines, la ville de Batangafo a connu un regain de violence, des braquages, des viols, des pillages, et même des assassinats à l’endroit des populations vulnérables et des personnels humanitaires . Or, ce sont ces humanitaires qui prêtent main forte à la population de Batangafo jusqu’à aujourd’hui.
Je lance un appel pressant à ceux qui commettent ces actes là de cesser, afin de laisser les humanitaires venir soulager la population qui est dans le désarroi. Je lance également un appel à l’endroit du gouvernement, pour qu’il prenne ses responsabilités, et veiller sur les populations, surtout les plus vulnérables. J’exhorte les humanitaires à reprendre leurs activités, comme ils l’ont déclaré, d’ici deux semaines pour soulager la population de Batangafo.”