BANGUI– Plus d’une vingtaine des acteurs de la société civile sont initiés sur les techniques du monitoring sur les violations des droits de l’homme du 21 au 23 novembre à Bangui. Une initiative du Fonds des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (UNDH) en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
La RCA enregistre plusieurs cas de violation des droits de l’homme mais les activistes ne sont pas suffisamment outillés pour faire le monitoring en vue de proposer des pistes de solution pour combattre les violations répétées des droits humains. L’objectif visé c’est de doter les activistes des techniques adéquates afin de mener des enquêtes et de dénoncer des différentes formes de violations des droits de l’homme perpétrées en Centrafrique.
Selon Vany Hermann, consultant droits de l’homme au PNUD, « les acteurs de la société civile centrafricaine n’établissent pas assez des rapports afin de dénoncer les différentes formes de violations de droits de l’homme, d’où nécessité de les former sur les bases des Droits de l’Homme afin que ces activistes mènent mieux des actions de monitoring», a-t-il expliqué.
Le consultant du PNUD insiste sur la nécessité d’action des activistes en ces termes : « Que les participants aient une capacité et la détermination de rendre visite aux personnes détenues pour desceller les difficultés qu’ils rencontrent au quotidien dans leurs lieux de détensions. Que les violations constatées soient rendues publiques et que des plaidoyers s’organisent en faveur des victimes des violations des droits de l’homme ».
En ajoutant à ses propos, Vany Hermann souligne que les apprenants ont échangé sur l’interrelationnel entre la société civile et la Minusca quant à, « ce qui concerne le mandat de la division des Droits de l’homme. Les participants sont informés sur le rôle et les activités de cette unité des droits de l’homme de la Minusca », a-t-il expliqué.
Le PNUD et le Fonds des Nations Unies pour les droits de l’homme projettent organiser la même formation à l’endroit des activistes des préfectures du Mbomou et de la Mambéré Kadeï sur le monitoring.