BANGUI– L’Association Nationale des Jeunes Femmes Actives pour la Solidarité (ANJFAS) a lancé le mardi 28 novembre, une série de formations à l’endroit des enseignants et des jeunes pairs éducateurs de Bangui et de l’intérieur du pays. L’objectif est de réduire le taux du VIH et sida fixé à environ 4% en Centrafrique.
La vision de l’ANJFAS de réduire le taux de prévalence intervient dans un contexte où le Comité National de lutte contre le Sida CNLS a annoncé que le nombre des personnes vivant avec le VIH/Sida est supérieur que celui des personnes sous traitement antirétroviral. Pour cela, ANJFAS compte mobiliser 44 enseignants et 44 pairs éducateurs en vue de toucher une vingtaine d’établissements scolaires visés, à Bangui et à M’Baïki.
Axel Pierrevich Sanakoév, professeur à l’AENS, l’un des participants à la formation organisée par l’ANJFAS, s’inquiète de la place qu’accorde l’opinion au VIH/Sida en cette période « durant les deux années de crise, les organisations nationales et internationales se sont concentrées seulement sur la sensibilisation à la cohésion sociale, la paix. Alors que moins de personnes en cette période de crise ne parlent du VIH/Sida. La prévalence semble inquiétante », a-t-il constaté.
Face aux inquiétudes, le coordonnateur des projets à l’ANJFAS, Cyriaque Ngombé, fait des projections « 20 établissements scolaires à Bangui et 2 autres à Mbaïki, ont été sélectionnés afin de mener ses activités de lutte contre cette pandémie. Environ 88 personnes, dont 44 pools d’enseignants et 44 pairs éducateurs, sont en train d’être préparés afin de mener des activités de sensibilisation dans les salles de classe », précise-t-il.
L’Association Nationale des Jeunes Femmes Actives pour la Solidarité (ANJFAS) en partenariat avec le Réseau Centrafricain des Personnes Vivant avec le VIH (RECAPEV) et l’ONUSIDA avaient lancé le jeudi 21 janvier 2016, une série d’activités qui avait pour objectif d’accompagner les personnes vivant avec le VIH/Sida. Ces activités se sont déroulées simultanément dans les quatre sites de prise en charge à Bangui.
Le projet actuel est financé par l’Unicef.