kangbi-ndara.info / De la Nana-Mambéré en passant par l’Ouham-Pendé, le Mbomou, le Haut-Mbomou ou encore la Vakaga, 10 bourses d’études seront offertes aux nouveaux bacheliers centrafricains de ses préfectures par la « Fondation Joséphine Mboli-Goumba pour l’éducation ». Une initiative de Me Crépin Mboli-Goumba, président du PATRIE (Parti Africain pour une Transformation Radicale et l’Intégration des Etats), soucieux de l’avenir de la jeunesse centrafricaine.
Des initiatives du genre, il n’en n’y a pas encore où s’il en a eu, il est rare d’en entendre parler. Mais cette fois-ci, il s’agit bien d’une réalité. Cette bourse d’études qui porte le nom de la mère de son initiateur ne vise rien d’autre que l’excellence pour des jeunes centrafricains de l’arrière pays qui, parfois privés de soutien, abandonnent leurs études même s’ils sont méritants.
Des motivations
« Un pays, c’est d’abord par l’éducation qu’il se développe », a déclaré Me Crépin Mboli-Goumba qui pense que « c’est le seul moyen pour la RCA de se développer ». Tant, mentionne-t-il que « quelque soit notre richesse, si on n’a pas l’expertise nécessaire, cette richesse nous échappera demain ». Une manière de préparer la relève qui, si on n’y prend garde ne pourrait pas être à la hauteur des attentes de la République. De ce fait, Crépin Mboli-Goumba estime que son « rêve », c’est que « demain, il puisse avoir 100, 200 voire 1000 bourses offertes aux jeunes centrafricains ».
Même si l’enveloppe actuellement allouée au secteur de l’éducation n’est nullement à la hauteur des ambitions nationales ( s’il en a réellement), Crépin Mboli-Goumba souligne que si d’autres centrafricains « de bonne foi » emboitaient les pas en octroyant ne fut-ce que 5 à 10 bourses par an à la jeunesse, la République en serait largement gagnant. Car, dans ce village planétaire qu’est le monde, « on ne reconnaît la valeur d’un peuple que par le nombre des personnes qui sortent des grandes écoles, la volonté de l’Etat de mettre à leur disposition les outils du savoir pour qu’ils puissent servir en retour la nation ».
Des critères de sélection
Pour ne pas laisser la porte ouverte au « favoritisme », l’initiateur de la « Fondation Joséphine Mboli-Goumba pour l’éducation » précise que les heureux récipiendaires ont été sélectionnés sur unseul critère : celui du mérite. En, un mot, il fallait tout simplement d’avoir les meilleures notes aussi bien pour les filles que les garçons et ce, quelque soit les séries.
Les 10 heureux récipiendaires
Vakaga
– Debat Lorraine Christelle
– Diezene François Modeste
Ouham-Pende
– Baininga Teddy Herbert Steven
– Garoua Micheline
Mbomou
– Gbagamito Séraphin Trésor
– Zosset Samb Suzanne Stella
Haut-Mbomou
– Mihidie Aida Amina
– Kidakongba Valentin
Nana Mambéré
– Gogo Mallet Ornella Stella
– Kpa Albert Stanislas
« C'est ma modeste contribution à la cause nationale, transformer la vie de ceux que je ne connais pas, mais qui partagent avec moi le dénominateur commun d'être des compatriotes, surtout, d'être des êtres humains », conclu Me Crépin Mboli-Goumba.