Koui — Bachir, porte-parole du mouvement armé Retour, Réclamation et Réhabilitation(RRR) du général Sidiki a rejeté toutes les accusations de crimes attribuées à leur mouvement dans l’Ouham-Péndé. Il l’a dit dans un entretien accordé ce jour au RJDH.
La réaction de Bachir porte-parole du groupe rebelle RRR du général Sidiki est intervenue deux-mois et demi après de nombreux combats opposant ce mouvement aux Antibalaka dans la région de l’Ouham Pendé. Ces combats ont fait plusieurs morts, de nombreux déplacés et d’importants dégâts matériels.
Le porte-parole de RRR Bachir rejette les accusations portées contre le mouvement en ces termes, « tuer ou violer son propre peuple ne fait pas partie de nos objectifs. C’est vrai que nous avons occupé la ville de Koui depuis 2 mois et demi mais nous n’avons pas commis d’exactions. Homen Writh Rigth était venu constater les faits. Nous voulons juste protéger nos biens car nous étions à plusieurs reprises victimes des Antibalaka. Mais actuellement les habitants de Koui sont entrain de regagner leurs domiciles ».
L’objectif actuel du mouvement 3R, selon son porte-parole est de protéger les peulhs et garantir leur libre circulation, « nous luttons contre ceux qui sont contre les peulhs. On ne peut pas faire la transhumance dans l’insécurité. Aussi, nous militons pour le retour de la paix et la sécurité pour permettre à notre gouvernement de concrétiser les promesses de Bruxelles » fait-il savoir. Ce mouvement armé s’est dit ouvert au processus DDRR souhaité par le chef de l’Etat.
Le général Sidiki, chef militaire de 3R est considéré comme un étranger. Son mouvement est accusé depuis deux mois de nombreux crimes dans le nord-ouest de la RCA.