Bangui — Le président centrafricain Faustin Archange Touadéra a souhaité un désarmement négocié avec les groupes rebelles opérant dans son pays. Il l’a dit dans la déclaration faite à la vieille des festivités du 1er décembre date anniversaire de la proclamation de la République Centrafricaine.
Faustin Archange Touadéra reconnait la persistance de l’insécurité malgré son élection à la magistrature suprême. Le président dit comprendre l’impatience des Centrafricains par rapport à l’insécurité qui, selon lui est maintenue à dessein par certains hommes armés « je comprends à juste titre, l’impatience voire l’inquiétude de mes compatriotes par rapport à la persistance de l’insécurité jusqu’à ce jour. La principale cause de celle-ci demeure l’absence de désarmement et la volonté de certains fils du pays de maintenir la RCA dans une situation d’instabilité pour des intérêts purement égoïstes » accuse le chef de l’Etat.
La solution à l’insécurité qu’il condamne, est le DDRR qu’il veut, négocié « la solution à ce problème à mon avis, reste le DDRR, et c’est pourquoi, nous y travaillons depuis mon entrée en fonction. Ce DDRR, je le veux, négocié non parce que l’Etat est faible mais parce que les circonstances actuelles l’exigent » souhaite Faustin Archange Touadéra.
Face au regain de tension signalé dans plusieurs villes de l’arrière-pays, le président centrafricain a joué sur la fibre de l’assurance pour apaiser ses concitoyens « je tiens à rassurer tout le peuple centrafricain que le gouvernement continuera à tout mettre en œuvre pour rétablir la paix et la sécurité » rassure le chef de l’Etat.
Le DDRR est le processus posé Faustin Archange Touadéra comme étant le catalyseur du retour de la paix. Aux premières heures de sa présidence, il avait initié des rencontres avec tous les leaders de groupes armés pour, selon lui, leur présenter sa vision du DDRR. Malgré la détermination du chef de l’Etat de booster le processus, plusieurs mouvements armés restent encre réticents.