Le Burundi et le Gabon promettent de faire la lumière sur les soupçons de crimes sexuels qui auraient été commis par leurs soldats en Centrafrique. L'ONU a dévoilé un rapport dans lequel 16 militaires gabonais et 25 Burundais sont accusés d'agressions sexuelles, parfois contre des mineurs. Les faits datent de 2014-2015, dans la préfecture de Kemo. Les Nations unies ont recensé 140 victimes et elles ont demandé aux deux gouvernements de prendre des sanctions pénales.
L'ONU a donné six mois à Libreville et Bujumbura pour rendre compte des mesures prises suite à ce rapport accablant. Les deux gouvernements mettent en avant leur bonne volonté.
Le porte-parole adjoint du ministère burundais de la Défense explique qu'une commission a été créée pour mener des investigations complémentaires. Ce que les Nations unies avaient d’ailleurs demandé.
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