Monusco, Monuc, Minurca, Minus, autant de programmes de maintien de la paix lancées sous l'égide des Nations Unies. Sur le terrain, les populations locales regardent avec ambivalence la présence des casques bleus. Quel bilan peut-on dresser de ces missions onusiennes ?
Alors que le Forum international de Dakar sur la Paix et la sécurité en Afrique vient de s’achever, nous poursuivons notre série consacrée aux grands enjeux sécuritaires africains.
Si les opérations de maintien de la Paix ont été relativement peu nombreuses dans les quatre premières décennies d’existence des Nations Unies, elles se sont considérablement multipliées à partir des années 1990.
Aujourd’hui, 16 opérations de maintien de la Paix sont en cours et la plupart d’entre elles se trouvent sur le continent africain. 80% des casques bleus sont déployés dans un pays d’Afrique: Sahara occidental, RDC, Liberia, Cote d’Ivoire, Soudan, Soudan du sud, Mali, Centrafrique...
Pourquoi la majorité des opérations de maintien de la Paix se trouve en Afrique ? Quels sont leurs moyens – matériels et humains ? Et quelle est leur efficacité ? Quel bilan peut-on dresser de l’action des casques bleus ? Et quelles en sont les limites ? Les opérations de maintien de la paix sont-elles en crise ? Et comment repenser l’intervention des casques bleus, bâtisseurs de Paix – Prix Nobel de la Paix en 1988 ?