Cinq-cents nouveaux policiers et gendarmes seront bientôt recrutés en Centrafrique grâce à l’appui de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), a annoncé, jeudi à Bangui, le ministre en charge de la Sécurité.
Selon Jean Serge Bokassa qui s’entretenait avec la presse au terme d’une rencontre avec une délégation de la MINUSCA, les modalités du recrutement des policiers et gendarmes, leur formation et la réouverture prochaine de certains commissariats dans Bangui ont fait l’objet d’échanges entre lui et ses interlocuteurs.
La République Centrafricaine, en proie à un sérieux problème d’insécurité à cause de la multiplication des groupes armés, a un effectif réduit et vieillissant de policiers et de gendarmes.
Le pays dispose certes d’une école nationale de la police et de la gendarmerie mais depuis presque cinq ans il n’y a pas eu de recrutement, soit à cause d’un manque de moyens financiers, soit du fait de la crise militaro-politique qui a eu un impact négatif sur le fonctionnement de l’Etat.
Dans tous les cas, les modalités de ce recrutement annoncé doivent être bien définies pour qu’on ne retombe pas dans les travers des précédents recrutements fondés essentiellement sur des bases partisanes.
Cela explique pourquoi la population n’a pas confiance aux forces de l’ordre.
BB/cat/APA