Le Gabon et le Burundi ont répondu jeudi par la fermeté aux conclusions de l’enquête de l’ONU et promis des sanctions si les accusations d’abus sexuels étaient confirmées.
Trois jours après la publication du rapport de l’ONU qui mettait en cause 41 Casques bleus, dont 16 Gabonais et 25 Burundais, visés par des accusations d’agressions sexuelles commises en Centrafrique, le Gabon s’est exprimé par la voix de son ministre de la Défense, Étienne Massard Kabinda. « Des enquêtes adéquates sont menées pour faire la lumière sur cette affaire, et les personnes impliquées seront sanctionnées de façon appropriée », a-t-il assuré dans un communiqué publié jeudi.
De son côté, le Burundi a annoncé la mise en place d’une commission d’enquête pour analyser et vérifier le rapport des Nations unies. « S’il y a des cas avérés d’abus sexuels qui impliquent nos soldats, il n’y aura pas d’impunité, la justice va s’appliquer dans ces cas-là », a déclaré le porte-parole adjoint de l’armée burundaise, le major Côme Ndayiragije.
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