Ces affrontements ont trouvé une résonance particulière dans la préfecture voisine de la Ouaka. Au 5 décembre, on dénombrait 1 434 personnes nouvellement déplacées dans la ville de Bambari, chef-lieu de la préfecture. Ces mouvements de populations font suite aux affrontements dans la zone de Bakala à 60 km à l’ouest de Bambari.
A cet égard, le Coordonnateur humanitaire en République centrafricaine, Fabrizio Hochschild, appelle les parties au conflit à respecter sans délai le Droit international humanitaire (DIH). Dans les termes les plus forts, il a condamné les violations du DIH par les éléments armés. Leurs agissements violents engendrent de nouveaux défis à la protection des civils et à l’accès aux populations vulnérables. A Bria par exemple, des civils sont confinés dans leurs quartiers et le site de déplacés de PK3 sans possibilité de mouvement à travers la ville, de peur d’être attaqués en raison de leur appartenance ethnique.
... suite de l'article sur LNC