Après le président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera, et la plate-forme religieuse, le Secrétaire général de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) a devisé le 10 décembre 2016 à Bangui avec le président de l’Assemblée nationale centrafricaine Abdou Karim Mekassoua et les représentants du G-8, le groupe de coordination de la communauté internationale qui regroupe les Nations unies, l’Union européenne, l’Union africaine, la Banque mondiale, la France et les États-Unis.
L’ambassadeur Ahmad Allam-Mi a exprimé toute sa détermination à traduire dans les faits la volonté des chefs d’Etat et de gouvernement qui consiste à accompagner le processus de paix engagé par le gouvernement centrafricain. Le diplomate a indiqué qu’une mission de reconstruction post-conflit de la Ceeac sera installée à Bangui en vue d’assurer le suivi de la mise en œuvre du programme régional d’appui au processus de « Désarmement, démobilisation et réinsertion » (DDR), de « Réforme du secteur de la sécurité » (RSS) et de réconciliation nationale.
Au nombre des doléances émises par les députés centrafricains on peut énumérer la levée de l’embargo sur la vente des armes à la République centrafricaine, le redéploiement des Forces armées centrafricaines (FACA), la nécessité d’écarter du processus les rebelles non centrafricains, l’indivisibilité du territoire, le rejet de l’impunité et le retour inconditionnel des anciens présidents.
Pour leur part, les représentants du G-8 ont affirmé leur adhésion à toute initiative visant à restaurer l’autorité de l’Etat centrafricain et la paix sur toute l’étendue du territoire national, nonobstant quelques divergences de vues dans la mise en œuvre.
S.A