Le gouvernement centrafricain a décidé de faire place nette sur le camp de déplacés de Mpoko, au bord de l'aéroport de Bangui. En cause, la dangerosité du site ainsi que l'insalubrité chronique, vecteur de maladies. Mais cette opération est également source de critiques à l'encontre de l'exécutif.
C'est dans la dernière tente encore debout de la zone 1 du camp de déplacés de Mpoko, que se fait l'appel des bénéficiaires de l'opération « Retour à la maison ». Bertin Betto, le coordonnateur du site, s'attèle à vérifier l'identité de chacun, alors qu'une cinquantaine de personnes attend dehors. « On essaie de vérifier leur nom, le sexe, l'âge, la taille du ménage une fois retrouvés, détaille-t-il. Et on voit au niveau du chef de secteur pour l'enregistrer, on lui donne son ticket. Il va maintenant à la caisse pour le paiement. »
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