Le Député de Baboua1 et président de la Commission Loi à l’Assemblée Nationale, Laurent Ngon-Baba a noté des avancées sur les dossiers de la RCA devant la Cour Pénale Internationale. Constat fait après sa participation à la 9ème Session de l’assemblée consultative des parlementaires mondiales tenu à Dakar du 09 au 10 décembre dernier.
RJDH : Honorable Laurent Ngon-Baba bonjour !
LN : Bonjour !
RJDH : L’Assemblée Nationale de la République Centrafricaine a été conviée à la 9èmesession de l’Assemblée consultative des parlementaires de l’Action mondiale. Quels sont les enjeux de cette rencontre?
LN : D’abord, l’Action Mondiale des parlementaires est une organisation rattachée aux Nations Unies qui a pour mission d’œuvrer auprès des parlementaires pour aider les Etats membres de l’ONU à mettre en œuvre les différents instruments juridiques qui sont adoptés. L’objectif était de parler de la lutte contre l’impunité et le renforcement de l’Etat de Droit. La RCA a été représentée par trois parlementaires.
RJDH : Lors cette rencontre, certains pays manifestent leur volonté de se retirer de la CPI, quelle est la position de la RCA ?
LN : Effectivement, cette assemblée s’est tenue au moment où certains Etats qui avaient adhéré aux Statuts de Rome ou non ont exprimé l’intention de se retirer du statut notamment : la Gambie, l’Afrique du Sud, le Burundi et le Kenya. Nous nous sommes mobilisés pour faire en sorte que des actions soient menées auprès de ces Etats pour qu’ils ne se retirent pas. Puisse que, le traité sur la CPI a un fondement très important celui de renforcer les dispositifs nationaux.
Nous avons pu rendre compte que c’est vrai la RCA est avancée dans le cadre du processus de la Cour Pénale Internationale, mais il reste certainement des choses à faire. Et donc l’Assemblée Nationale et le gouvernement vont œuvrer ensemble pour avancer les dossiers au niveau de la CPI. Donc, pour la RCA, nous aurons à aider le gouvernement parce qu’il devrait avoir des lois à adopter dans le cadre la coopération avec la CPI.
RJDH : Est-ce que la délégation parlementaire centrafricaine a présenté certains dossiers relatifs à la situation actuelle du pays ?
LN : Nous avons fait des démonstrations sur les dossiers en ce qui concerne la coopération avec la CPI à partir des enquêtes qui sont déjà ouvertes devant la CPI. Donc aujourd’hui, la RCA constitue un exemple qui suit la CPI auprès des autres Etats. C’est en faisant le point de la situation sur les événements du pays, les dossiers de 2013 et les récents événements sont sur le bureau du Procureur de la CPI qui l’examine en ce moment.
RJDH : Quelles seront les dernières étapes après la rencontre de Dakar ?
LN : Vous savez les gens comprennent moins la question de la CPI en RCA. Nous allons faires des stratégies pour sensibiliser la population centrafricaine afin qu’elle comprenne l’importance de cet arsenal juridique international le mécanisme sur la CPI et de ce qui se fait sur la RCA.
RJDH : Monsieur Laurent Ngon-Baba merci
LN : Je vous en prie.
RDJH