La Maison de la Presse et des Journalistes (MPJ) est toujours sous scellée, après la décision de justice.
L’épisode Famille Patassé et Journalistes centrafricains continue toujours sur l’affaire de la Maison de la Presse et des Journalistes. La MPJ est en conflit avec la famille Patassé depuis quelques années sur le bâtiment public que l’ancien Président, Ange Félix Patassé avait acheté et qui a été après sa chute du pouvoir affecté aux journalistes suite à la décision de l’ancien président François Bozizé.
Selon nos informations, tôt dans la matinée de vendredi 23 décembre, la porte de la Maison de la Presse et des Journalistes a été scellée par l’huissier la famille Patassé. Arrivés sur le lieu de leur travail, les journalistes n’ont pas eu accès à leurs bureaux. Ils sont restés dehors avec quelques membres de la famille Patassé toute la première journée.
Sur cette démarche, Gossy Pierre Noel, porte-parole de la famille Patassé, a rapporté au RJDH que l’huissier a juste exécuté la jurisprudence faite par la justice. « La famille sait très bien que la concession lui revient de droit c’est pourquoi, elle s’est déportée pour l’occuper. Ce n’est pas la famille qui a empêché les journalistes, mais la justice », a-t-il précisé.
Il a ajouté que les journalistes sont bien édifiés sur la décision de justice. Il a rappelé qu’en « en septembre passé, Sylvain Patassé avait animé une conférence de presse sur cette affaire, mais jusqu’à présent, nous n’avons pas trouvé satisfaction. Donc, nous sommes obligés d’exécuter la jurisprudence».
L’ancienne famille présidentielle a fermé la Maison de la Presse et des Journalistes après plusieurs mois de tentative de fermeture.
Le directeur de la MPJ n’a pas réagi sur cette affaire jusqu’à ce jour. Aux dernières nouvelles, le président de l’Union des Journalistes Centrafricains, Maka Gbossokoto, a convoqué une assemblée générale sur cette affaire.