En une semaine, trois attaques ont été perpétrées par des hommes non identifiés à Bambari dans la Ouaka, visant des structures humanitaires
En une semaine, trois attaques ont été perpétrées par des hommes non identifiés à Bambari dans la Ouaka, visant des structures humanitaires. La dernière remonte dans la nuit du lundi 26 à mardi 27 décembre où la base de l’ONG internationale Médecins Sans Frontières Hollande a été attaquée successivement.
L’instabilité et l’absence de l’autorité de l’Etat font le lit au grand banditisme et aux exactions sur la population civile.
A Bambari, Chef-lieu de la Ouaka, la base de Médecins Sans Frontières (MSF) a été successivement braquée dans les nuits du lundi 26 et de mardi 27 décembre 2016 par des bandits non identifiés. Dans son communiqué, OCHA a répertorié trois attaques à main armée dans cette ville.
De sources de MSF, « la première nuit du lundi 26 décembre, ces agresseurs ont bastonné et blessé l’un des gardiens de la base sans emporter des biens. C’est au lendemain qu’ils ont réussi à emporter une somme d´argent et quelques matériels après leurs forfaits», a indiqué MSF avant de préciser que des enquêtes sont ouvertes pour déterminer les causes et les auteurs de ces braquages.
De son côté, le bureau de Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) a dans un communiqué condamné ces attaques. Le Chef du Bureau d’OCHA, Joseph Inganji a rappelé que «l’action humanitaire n’a d’autre raison d’être, que de sauver des vies. S’attaquer aux humanitaires revient à s’attaquer aux populations les plus vulnérables, celles qui ont besoin d’une assistance souvent vitale », a-t-il déploré.
Selon le chef de mission MSF Hollande, l´organisation médicale humanitaire continue son appui à l´hôpital régional et universitaire de Bambari. Depuis plusieurs semaines, elle a suspendu ses activités en dehors de la ville à cause de l´insécurité dans la région.