La ville des Mbrès est assaillie par le renfort des combattants du FPRC venus de Ndélé, de Bamingui et d’autres localités. Ajoutée à la psychose, les conditions de vie des personnes déplacées sont déplorables. C’est ce qu’ont rapporté au RJDH plusieurs sources contactées dans la ville.
DES SOURCES HUMANITAIRES DANS LA VILLE DES MBRÈS QUI ONT RÉUSSI À REJOINDRE KAGA-BANDORO, RAPPORTENT QUE LE NOMBRE DES ÉLÉMENTS DU FPRC AUGMENTE CHAQUE JOUR AUX MBRÈS « APRÈS LE COMBAT FPRC – UPC À BRIA ». CES SOURCES ONT INDIQUÉ QUE « CES EX-SÉLÉKA QUI SE RASSEMBLENT AUX MBRÈS SONT ÉQUIPÉS D’ARMES LOURDES ET LÉGÈRES. ILS FONT DES PATROUILLES TOUS LES JOURS SUR L’AXE BAKALA », ONT-ELLES TÉMOIGNÉ.
Le rassemblement de ces ex-Séléka aux Mbrès panique la population. Ils ont fait des écoles de la ville leur quartier général privant les enfants de scolarité depuis un mois. Pire, «aucun personnel soignant n’est présent et l’hôpital ne fonctionne plus », a une fois de plus rapporté cette source humanitaire.
PAR AILLEURS, CES HOMMES ARMÉS ONT MULTIPLIÉ LES BRAQUAGES. « CIRCULANT AVEC DES ARMES EN MAIN DANS LA VILLE, ILS EFFRAIENT LA POPULATION. LES ACTIVITÉS SONT PARALYSÉES DANS CETTE LOCALITÉ».
La rivalité FPRC-UPC dans la Ouaka et dans la Haute – Kotto porte atteinte à la vie paisible de la population. Elle menace de toucher d’autres Préfectures. Les causes de cette inimitié fratricide ne sont toujours pas connues. Malgré la menace de la Minusca, les groupes armés continuent de fouler au pied les droits de l’Homme.