BANGUI - Le Chef de l’Etat a procédé hier, 28 décembre au lancement des activités des bus de transport en commun de la société Ben Afrique. Le président de la délégation spéciale de la ville de Bangui mise sur un personnel qualifié pour la gestion équitable et durable de ces véhicules.
De mémoire de centrafricains, les sociétés de transport public ne durent pour mal gouvernance. Les bus de la Société Nationale de Transport Urbain (SONATU) ne sont actuellement que des épaves au garage du Ministère des transports suite à la gabegie du comité de gestion.
La cérémonie du lancement d’une dizaine de véhicules de transport en commun gérée par la société Ben Afrique a eu lieu hier, mercredi 28 décembre. Pour une bonne rentabilité, le président de la délégation spéciale de la ville de Bangui, Emile Gros Raimond Nakombo, mise sur « un personnel qualifié » pour une gestion équitable et fiable.
IL DÉNONCE À CETTE OCCASION L’ESPRIT DE NÉPOTISME DANS LE RECRUTEMENT DU PERSONNEL, CAR, « NOUS NE VOULONS ÊTRE VICTIME DU PASSÉ. LA MAIRIE À L’OBLIGATION DE SOUTENIR CETTE SOCIÉTÉ AFIN QUE LA VILLE DE BANGUI SOIT DESSERVIE. LES TARIFS NE SERONT PAS MODIFIÉS POUR LE MOMENT. PROGRESSIVEMENT NOUS Y ARRIVERONS », A-T-IL SOUHAITÉ.
Ben Afrique résorbera le chômage. « Ce projet dans sa phase finale promet d’engager plus de 300 personnes. Une soixantaine d’emplois est déjà générée dont nous avons la preuve concrète », a indiqué M. Thiburce Montcho, Président Directeur Général de Ben Afrique, avant d’expliquer que « plusieurs visées seront réalisées au fur et à mesure pour couvrir toute l’étendue du territoire national ».
Dans une ville de Bangui qui éprouve des difficultés concernant le transport public, les centrafricains ont salué le lancement des activités de cette entreprise de transport. Unanimement, ils ne souhaitent pas que cette société connaisse le même sort de SONATU tombée en faillite pour mauvaise gestion. Ils desserviront la capitale Bangui et ses périphériques.