Baboua – La fête du 1er janvier 2017 est marquée par des signes de pardon et de réconciliation dans la ville de Baboua.
Le maire de la ville de Baboua, David Ngoko, a lancé un message de pardon à ses ravisseurs le 1er janvier 2017, en présence de la population de Baboua. La reprise des activités dans l’arrière pays est relative à ce geste.
La fête de nouvel an a été placée sous le signe de la réconciliation à Baboua. Le maire de cette localité, a lancé un message de pardon à ses ravisseurs le 1er janvier 2017 et a remercié le gouvernement et toute personne qui ont contribué à sa libération après son kidnapping. A cette même occasion, le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC) a aussi demandé pardon à la population de la ville de Baboua et aux autorités locales.
Ce message de pardon lancé par cette autorité communale, entre dans le cadre de la cohésion sociale et la culture de paix. « La page de la haine est tournée, faisons place à la cohésion et à la paix, pour une relance des activités socioéconomiques », a déclaré le président de la délégation spéciale de la ville de Baboua, David Ngoko. Fait relaté par Job Mohouna depuis Baboua.
A cette même occasion de la fête du 1er janvier 2017, dans la même localité, le représentant du FDPC d’Abdoulaye Hissene a demandé également pardon à la population de la sous-préfecture de Baboua en général et aux autorités administratives en particulier.
Le Sous-préfet de Baboua, le maire de la ville et le pasteur de l’église Apostolique ont été pris en otage le 15 juillet 2015, par des inconnus armés. Ils ont été libérés en juillet 2016.