Plusieurs enquêtes ont été closes sans poursuite, tandis que de nouvelles accusations de viols émergent.
La justice française n’a pas, à ce jour, étayé les accusations de viols qui pèsent sur les soldats de la force « Sangaris » en République centrafricaine (RCA), en dépit de plusieurs enquêtes ouvertes depuis 2014. La France est intervenue en RCA en décembre 2013 en pleine guerre civile, déployant jusqu’à 2 500 soldats dans le pays. L’opération « Sangaris » a été officiellement close fin octobre 2016.
RFI a révélé, mercredi 4 janvier, que les premières investigations, lancées en 2015 sur des faits présumés de viols sur mineurs dans le camp de Mpoko, près de l’aéroport de la capitale, Bangui, se sont arrêtées le 20 décembre. Des sources judiciaires ont précisé au Monde que les juges d’instruction avaient rendu leur « avis de fin d’information » et n’avaient prononcé aucune mise en examen. Le règlement du parquet doit encore intervenir, d’ici quelques semaines.
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