Bangui – Le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), Jean-Alexandre Scaglia, a fait savoir qu’environ 95.000 personnes ont reçu des semences et 33.200 maraîchers ont bénéficié des outils agricoles en 2016. Pour lui, redéploiement de l’autorité de l’Etat est un vecteur capital dans la relance économique à travers le secteur agropastoral.
Le bilan 2016 des organisations ainsi que les perspectives continuent à rythmer la vie de ces organisations qui œuvre en République centrafricaine. La FAO a aussi dressé le bilan de ses actions dans le pays.
Pour le représentant de la FAO Jean-Alexandre Scaglia, cet appui pourrait augmenter si l’autorité de l’Etat se restaure en Centrafrique, «nous sommes optimistes. Les structures qui œuvrent dans ce secteur en occurrence l’Agence Centrafricaine de Développement Agricole (ACDA), Institut Centrafricaine de Recherche Agronomique (ICRA), l’Agence Nationale de Développement de l’Elevage (ANDE), doivent être redynamisés », a-t-il soutenu.
La FAO soutient aussi que le développement du secteur agropastoral est l’une des conditions sine qua none de la lutte contre le chômage en milieux jeune, « la relance des grandes productions comme le manioc, les productions des œufs, des poulets de chair, le dynamisme dans la production semencière de qualité et en quantité, pourraient rendre les jeunes rentables au développement économique », explique Jean-Alexandre Scaglia.
La FAO projette créer des centres de formation pour les jeunes à Bangui et progressivement à l’intérieur du pays, « on ne peut rien faire sans ressource humaine. Un centre dénommé Mont Carmel est créé à Bimbo, pour former des jeunes en technique agropastorales. C’est dans l’objectif de renforcer les ressources humaines dans ce secteur », a ajouté le représentant de la FAO.
La redynamisation du secteur agropastoral, reste une préoccupation pour la FAO, dans la mesure où certaines régions de Centrafrique restent encore sous le contrôle des groupes armés. L’autorité de l’Etat tarde à se remettre dans sa totalité, ce qui explique une timide relance économique à travers le secteur agropastoral.