Bangui - Le Président du Comité Local pour la paix du 3ème arrondissement (CLP) de Bangui, Moussa Hassabarassoul, a annoncé, lors d’une conférence-débat, mardi 10 janvier 2017 à Bangui, l’organisation dans les prochains jours d’une campagne de sensibilisation et de mobilisation sur le renforcement de la sécurité dans ledit arrondissement.
Bangui, 11 janv. (ACAP)- Le Président du Comité Local pour la paix du 3eme Arrondissement (CLP), Moussa Hassabarassoul a annoncé lors d’une conférence-débat, mardi 10 janvier 2017 à Bangui, l’organisation dans les prochains jours d’une campagne de sensibilisation et de mobilisation sur le renforcement de la sécurité dans ledit arrondissement.
Le but de cette conférence-débat organisé sur « l'insécurité transfrontalière » et « l'insécurité dans le milieu urbain » est de diagnostiquer les causes de la recrudescence de l’insécurité enregistrée ces derniers temps dans ledit arrondissement.
Moussa Hassabarassoul a expliqué que les nombreux braquages et cambriolages signalés dans certains arrondissements de Bangui sont dus à la libre circulation des armes légères et de petit calibre que les gens cachent sous les manteaux.
Il a déploré le vol des câbles électriques installés par l’Energie Centrafricaine (ENERCA, société nationale d'électricité), la consommation de chanvre indien par certains jeunes de la capitale et le port d'uniformes militaires par des gens qui ne sont pas habilités.
Le conférencier a invité les autorités du pays à faire respecter la loi sous toutes ses formes afin de contraindre les malfrats à mieux se conformer aux règles de la vie en société.
En revanche, il s’est engagé à combattre l’insécurité grâce à une campagne de sensibilisation dans les huit arrondissements de Bangui et dans les banlieues de Bégoua (nord) et Bimbo (sud).
Moussa Hassabarassoul a exhorté les forces armées centrafricaines et les groupes d’auto-défense du km5 de doubler de vigilance en vue d’assurer la sécurité des paisibles populations.
Il est à noter que parmi les maux qui gangrènent la société centrafricaine, il y a l’insécurité, la pauvreté et le chômage.
Annour HASSAN MAHAMAT ACAP