Centrafrique: la population de Bakouma s’inquiète de la présence massive des éléments de l’UPC

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Publié le samedi 21 janvier 2017 | RJDH-Centrafrique

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Centrafrique: La population de Bakouma s’inquiète de la présence massive des éléments de l’UPC

BAKOUMA—La ville de Bakouma est prise d’assaut par le renfort des combattants de l’UPC venu de Soudan, Mboki, Bambari, Pombolo, Ouango-Bangassou et d’autres localités environnantes. Cette situation est d’autant plus inquiétante qu’une partie de la population cherche à atteindre la ville de Bangassou. Information est confirmée au RJDH par Barthélemy Mondeletié sous-préfet de Bangassou.

Des sources concordantes rapportent que le nombre des combattants proches de l’UPC monte en puissance après le combat opposant cette faction avec les éléments du chef milice Mahamat Salé de la CPJ et qui remonte depuis le 23 décembre 2016 à Nzako. La monté en puissance des hommes de Ali Daras à Bakouma fait craindre la population alors que ce groupe armé est en front avec le FPRC à Bria. Cette vague de migration de la population se fait dans un contexte où le chef de l’Etat projette un dialogue négocié avec les groupes armés.

Des sources administratives ont indiqué que ces groupes armés ont érigé les bâtiments administratifs en leurs quartiers généraux «aucun personnel n’est présent et l’hôpital de Bakouma ne fonctionne pas bien », a indiqué la source avant de préciser que, ces hommes armés ont multiplié les braquages. « Circulant avec des armes en main dans la ville, ils effraient la population. Les activités sont paralysées dans cette localité» a-t-on rapporté au RJDH.

Barthélemy Mondélétié, sous-préfet de Bangassou se plaint par rapport à la situation des personnes déplacées « nous n’avons pas encore le chiffre exact des gens qui arrivent en provenance de Nzako, Bakouma et les environs, mais pour le moment, ils sont dans les familles d’accueils et leur condition de vie est vraiment déplorable. Dans les prochains jours, nous ferons de notre mieux pour les recenser et voir avec les ONG qui sont dans la ville comment les aider », a-t-il dit.

Les combats entre FPRC et UPC dans la Ouaka et dans la Haute-Kotto menace la stabilité dans la région. Cette rivalité tend à toucher d’autres Préfectures. En dépit des mises en garde de la Minusca, les groupes armés continuent de fouler au pied les droits de l’Homme.