L’offensive diplomatique, l’ardeur au travail, la transparence dans la gestion des choses publiques et l’intégrité du Président Faustin Archange Touadera continuent d’apporter du bien à son pays.
Après avoir mobilisé plus de mille milliards de FCFA pour son peuple lors de la Conférence des Bailleurs de Fonds de Bruxelles, le Président Touadera va battre un nouveau record. La RCA qui est un pays en guerre depuis son indépendance accueille demain sur son sol Mme Christine Lagarde, Directrice générale du Fonds Monétaire International. Une première pour ce pays qui revient de loin.
La venue de Christine Lagarde sonne comme un signal fort et une marque de reconnaissance envers le peuple centrafricain qui a choisi un homme honnête, responsable et digne pour présider à sa destinée.
En effet, le choix du Président Touadera d’assainir les finances publiques, le fait de baser son mode de gouvernance sur la transparence et surtout d’avoir confié aussitôt après son arrivée au pouvoir les rênes du ministère des finances au jeune financier international, Henri Marie Dondra, ont renforcé la crédibilité de ce pays jadis considéré comme un État voyou.
Fort de cette volonté politique du Président Touadera, le programme macro-économique de la RCA a été tout de suite accepté par la communauté internationale, notamment le FMI qui a classé ce pays parmi ses bons élèves. Cette excellente relation entre la Centrafrique avec le FMI fait partie des facteurs qui ont motivé la Directrice Générale du FMI à inscrire ce déplacement dans son agenda.
La maîtrise de la masse salariale et des dépenses publiques, la maîtrise des dettes intérieures et extérieures, mais surtout un budget qui respecte les agrégats du FMI font partie des motifs qui ont motivé cette visite d’encouragement et de soutien de Christine La Garde aux autorités centrafricaines.
Si cette visite sera bénéfique pour l’image de la RCA qui fait désormais figure de bon élève pour le FMI, elle le sera moins pour quatre États de la CEMAC qui ont un déficit chronique dans leur balance de paiement. Ces pays qui sont le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, le Tchad sont tous producteurs du pétrole. Ils expérimentent une crise sans précédent due à la baisse du baril de l’or noir. Le Cameroun dont l’économie est diversifiée et surtout la RCA ont selon les prévisions du FMI de l’année 2016, un taux de 4,6% de croissance alors que les quatre autres pays de la zone ont eu 0, 7% en moyenne durant l’année écoulée.
Cette visite marquera un tournant décisif dans la relation de la République Centrafricaine avec les institutions de Breton Wood. La Centrafrique pourrait alors bénéficier d’autres facilités par exemple l’allègement de certaines conditions et l’accès à d’autres appuis budgétaires supplémentaires.
Depuis le retour à l’ordre constitutionnel et l’élection du président de la République le Professeur Faustin Archange TOUADERA, la RCA s’est lancée dans un programme de réformes économiques et financières. La politique du gouvernement est d’arriver à la résolution de la difficile équation du développement socio-économique de ce pays. Avec la sagesse et les expériences du président de la République, du Premier Ministre et ses ministres dont le ministre des finances et du budget, l’espoir est permis.
Christine Lagarde du FMI arrive, précède-t-elle peut être la Banque mondiale ?
Jolino de NDABA