Bangui – Si les centrafricains sont très friands de portables, les opérateurs de téléphonie mobile dans le pays ne leur rendent pas grâce en retour. Entre faible bande passante, carrément coupure de réseaux sans prévenir, en province des mois durant sans réseau, etc… les motifs d’insatisfaction sont légion, sans oublier que beaucoup de ces compagnies refusent de payer des impôts.
En 2010, la Direction Générale de l’agence de régulations des télécommunications (ART) infligeait une sanction d’un milliard de F CFA (environ 1,530 million €) à l’opérateur de téléphonie mobile Telecel Centrafrique, pour utilisation de fréquences non assignées.
Juste une fanfaronnade, TELECEL n’a jamais payé.
Et cette même TELECEL de nouveau dans l’actualité, et toujours pas pour de bonnes raisons.
En effet, la semaine dernière, Bertrand-Ghislain BONDEZE DEBOSSAL, le DG de l’ART dans un communiqué de presse déclarait avoir suspendu certaines activités de TELECEL, plus également pour d’autres opérateurs, pour dans le cas de TELECEL, non paiement des frais de l’utilisation de la fréquence 3G. Un montant s’élevant à 600 millions de F CFA. Une paille !
Plus, pour non paiement de 81 millions de F CFA, soit le restant dû de 163 millions à verser au ministère des postes et télécommunications.
Et une fois de plus peine perdue de la part de l’ART, car 2 jours plus tard, ordre est venu directement du Pouvoir de laisser TELECEL continuer. Court-circuitant ainsi le bon fonctionnement de cet organisme étatique de régulation, et surtout, sapant son autorité.
Comble de tout, les services de TELECEL sont devenus les pires du pays.